mardi 30 janvier 2007

Radio-Pays craint que le travail de Sebas Bédouret ne soit sali. Article de GARA

Mardi dernier, la police française est entrée dans les locaux parisiens de Radio Pays/Txalaparta Irratia, à la suite de l'arrestation et de l'incarcération pour "collaboration avec ETA" du président et animateur de cette station, Sébastien Bédouret. Les membres de cette radio ont sorti hier un communiqué qui mentionne la perquisition de la police et dénonce ce procédé.

Ce communiqué dénonce le fait que les policiers ont emporté une clé, une lettre, une enveloppe, une cassette et une chronique écrite en 2004 par Sébastien Bédouret lui-même. Dans celle-ci, le journaliste informait d'une action menée sur les plages d'Euskal Herria par des centaines de personnes en plein été. Il avait lu ce texte dans une tribune intitulée "Coups de gueule".

Ils ont également dénoncé la crainte des collègues de Bédouret qui estiment "dangereux" pour le président de la radio qu'une phrase soit sortie de son contexte. "Nous connaissons les petits arrangements lexicaux dans les procédures antiterroristes", dénoncent-ils.

Même si un procureur a affirmé qu'il existe plusieurs types de lutte, cela ne rassure pas les membres de Radio Pays qui ajoutent qu'ils craignent que Bédouret ne soit poursuivi pour "délit d'opinion".

Les membres de la radio dénoncent le procédé de l'Etat français, qui, "au lieu de s'inquiéter du sort de l'un de ses ressortissants, décide d'ouvrir sa propre enquête, toute acquise à la culpabilité de Sebas non encore jugé".

Gara 26 janvier 2007

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