lundi 22 janvier 2007

Manifestation pour Sebas interdite : Déclaration du comité de soutien au peuple basque

Le dimanche 21 janvier 2007, à quatorze heures il y avait un rassemblement à la Place du Châtelet à Paris, dans le cadre des actions menées dans toute l'Europe, par les amis et amies d'Euskal Herria, pour appuyer le processus démocratique de résolution du conflit et dénoncer la détention et incarcération de Sébastie Bédouret et la situation d'Iñaki de Juana Chaos.
Avaient été mises en place les panneaux avec le photos des prisonniers et prisonnières politiques basques et deux banderolles avec les inscriptions qui suivent : « 700 prisonnier(e)s politiques basques, pourquoi votre silence ? Iñaki askatu ! » et « PAYS BASQUE, DEMOCRATIE OU GUERRE ? », en plus de drapeaux basques (Ikurriñas) et affiches en tissus pour le rappatriement des prisonnier(e)s basques au Pays basque (Ikurras « euskal presoak, euskal herrira »).
Nous étions seize personnes, des gens des deux comités de solidarité basque de Paris, du comité de soutien à Sébastien, des auditeurs de radio txalaparta, une personne de Partenia (l'Eglise alternative de Monseigneur Jacques Gaillot), des militants solidaires de différentes provenance (sans papiers, anti-nucléaires, etc.).
Au bout d'une heure, vers quinze heures, une soisantaine de gendarmes mobiles qui venaint de Villeneuve d'Ascq, équipés à la « robocop » sont arrivés au pas de course entourant les personnes présentes. Nous avons commencé à crier : « Liberté pour Iñaki, Liberté pour Sébastien, Liberté pour le Pays basque ! », et à lire le texte qui était en train d'être distribué et recevant des signatures en faveur du »dialogue et la négociation ».
Sans avoir eu le temps de finir la lecture du texte, la police a embarqué toutes les personnes présentes, toutes ont été fouillées, avec fouille des effets personnels à plusieurs reprises. Les hommes ont eu les mains attachées dans le dos. Ils ont fait monter les seize personnes dans un car policier, et les a amenées aux sous-sols du commissariat du 11ème arrondissement, où elles ont été retenus environ pendant environ trois heures, pendant que se réalisait les contrôles d'identités de toutes les personnes. Avant d'être libérées, la police présentait à chacune des personnes une attestation de détention et remise en liberté, que la majorité des personnes n'a pas signé.
En voyant la criminalisation de la solidarité, toutes les personnes se réaffirmé dans leur engagement pour le soutien d'Euskal Herria

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